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C) Un urbanisme remis en question et un écosystème au centre des attentions pour les villes organisatrices

Les jeux olympiques modernes ne se font pas seulement dans la ville grecque d'Olympie mais ils changent d'hôte tout les 4 ans. Ils influent énormément sur le territoire accueillant. Les jeux sont souvent un raison valable pour organIser un plan de restructuration urbaine. L'écologie a pris de l'importance dans la fin du Xxème siècle, l'olympisme s'adaptant constamment dans le temps, le respect de l'environnement est devenu le troisième pilier de l'olympisme en 2004.

« L’Homme a besoin d’un environnement qui ne soit pas simplement bien organisé, mais aussi poétique et symbolique.» K.Lynch. L’urbanisation et l'aménagement du territoire sont des points indissociables des jeux olympiques modernes. Ils s'avèrent être un outil de restructuration urbaine touchant les infrastructures sportives, de communication, les habitations, etc... Ils constituent des facteurs importants lors de la désignation d'organisation des jeux par le CIO. Depuis la moitié du Xxème siècle, l'urbanisme et l'organisation par zone des villes est devenu très important mais aujourd'hui le zonage strict est remis en question et la cohésion urbaine devient un nouveau centre d'intérêt pour l’État et les collectivités territoriales. Les jeux olympiques sont catalyseurs des mutations urbaines. Le cas de Pékin lors des jeux olympiques de 2008 est intéressant. Pékin s'est vu devenir une ville importante de par son industrie. L'aménagement du territoire avait pris du retard à cause des différents régimes politiques mis en place lors du Xxème siècle. Les jeux olympiques ont été pour Pékin l'occasion d'améliorer la cohésion urbaine sous les modèles des métropoles européennes afin de passer dans un aménagement postindustriel. Il y eut donc un remodelage urbain important, une amélioration des réseaux de communication et des transports en commun. Les villes organisant les jeux olympiques profitent souvent de cette événement majeur pour construire des infrastructures à dimension international n'ayant rien à voir directement avec les besoins d'équipements sportifs relatifs aux jeux. Tout cela s'inscrit dans le but de donner une image positive de la ville afin d'accroître sa compétitivité dans la société mondialisée. Pékin s'est donc doté d'un nouvel aéroport, un théâtre national de Chine ainsi que de nombreux autres aménagements.

L'organisation des olympiades permet aussi d’accélérer les mutations urbaines relatives aux XXI ème siècle ainsi que les politiques d’urbanisation. Dans les grandes métropoles européennes et mondiales, l'objectif d'obtenir une certaine cohésion sociale est majeure même s'il est difficile en raison de certain phénomène géographique ou sociale comme la gentrification qui est l'embourgeoisement d'un territoire donnée. Au delà des avantages politiques et économiques, le choix de zones négligées s'inscrit dans une logique de cohésion urbaine afin de diminuer les inégalités spatiales. En effet, l'aménagement de ces territoires négligés pour les jeux olympiques permet de faire « d'une paire deux coups ». La réutilisation des sites olympiques permanent changera les zones touchés par les jeux. Ces zones sont soumises à un aménagement valorisant afin de toujours profiter au maximum de la visibilité médiatique des jeux olympiques. Lors des jeux de Londres en 2012, la municipalité londonienne a donc décider de réaménager l'Est de la ville négligé à l'instar de l'Ouest. Le choix aurait pourtant pu se faire dans l'Ouest où sont les infrastructures majeures du sport comme Wimbledon. L'objectif du renforcement de la cohésion urbaine est ici clairement défini.

Depuis 2004, l'environnement est devenu l'un des trois principaux piliers de l'olympisme. Durant le Xxème sciècle, les jeux ont dégradé les territoires dans lesquelles ils s'installaient. En effet, c'est seulement à la fin du Xxème siècle que l'importance de préserver l'environnement fut prise en compte par tous. Le CIO a crée une comission « Sport et environnement ». Celle-ci fut crée en 1995 un an après l’inclusion de l’environnement et du développement durable dans la charte olympique. Cette comission travail en partenariat avec le CIO afin de faire des “jeux durables”. De plus, le CIO organise tout les deux ans une conférence mondiale sur le sport et l’environnement. Londres en 2012 voulait faire de ses jeux les jeux les plus écologiques jamais vus. Pour organiser des Jeux « verts », Londres a un plan développement durable : « Towards a One Planet 2012 ». Basé sur le concept du WWF « One Planet Living ». L’initiative « One planet Living » propose des solutions afin de vivre dans « les limites naturelles » de notre planète. Le comité chargé de l’environnement pour les jeux de Londres a travaillé avec BioRegional. Un organisme indépendant a été crer afin de respecter les engagement écologiques et de rendre compte des faits au public : « Comission pour des jeux durables à Londres 2012 ». BioRegional est une fondation travaillant avec différents acteurs économiques du monde afin de coordonner le développemeent durable avec les différents projets. Cette fondation suit les principes de « One planet Living ». Un peu plus tôt, Pékin avait aussi fais des efforts en réduisant la circulation mais aussi les problèmes de pollution d'eau. Cette réduction de pollution était énorme conpte-tenue de la polution habtuelle.

Organisation de Londres pendant les jeux de 2012

Stade olympique de Londres à Stratford dans un cadre agréable

Stade olympique de Pékin sous un nuage de pollution pendant les jeux en 2008

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